Le drame de l’escalier ouvert

Une cage d’escalier a pour principale fonction de permettre les déplacements d’un étage à l’autre d’un bâtiment. Conséquence de ce leitmotiv : nombre de sons peuvent profiter de ce volume pour, eux aussi, passer d’un niveau à l’autre, parfois de manière intempestive.

Il est, dans certains cas, possible de remédier à ce type de désagrément par le biais du principe des doubles portes (cfr cet autre article à lire par ici). Reste que ce n’est pas toujours possible… mais des solutions existent et Happytation les maîtrise.

« Nous avons un jour dû faire face à un problème d’escalier à claire-voie, se souvient Raphaël Van De Walle, ingénieur et responsable d’Happytation. Notre client se plaignait à juste titre d’une double gêne. Il y avait, tout d’abord, une grande réverbération dans ses pièces de vie sises en bas et, ensuite, un manque d’isolation vers les chambres à coucher situées à l’étage. »

En cause ? La configuration des lieux, en forme de cloche ! A commencer par un rez-de-chaussée large et ouvert qui communiquait directement avec l’escalier, partiellement tournant. Ce dernier donnait, quant à lui, sur le hall de nuit, plus étroit.

Placer une porte supplémentaire eut été impossible. Il a donc été décidé d’utiliser deux autres dispositifs, complémentaires, pour stopper les ondes. Des contres-marches en feutre de polyester absorbant rigide ont ainsi été installées. Les espaces vides de la rampe ont, pour leur part, été comblés par d’autres structures absorbantes et rigides.

Conjugués à l’orientation de l’escalier, ces différents éléments obligent désormais les ondes sonores à parcourir un trajet plus complexe. Une chicane absorbante qui, au final, réduit fortement les bruits.

« Ce n’est qu’après avoir consciencieusement étudié la situation que nous avons choisi la meilleure manière de procéder, précise Raphaël Van De Walle. Notre philosophie est – nos clients peuvent tous en attester – d’abord de bien comprendre les phénomènes acoustiques en présence avant de proposer une solution adaptée. »

Bref, pas besoin d’Hercule Poirot ou de Miss Marple pour résoudre le drame de l’escalier ouvert. Un cocktail de bon sens, d’expertise et de savoir-faire peut, à lui seul, faire la différence.